Les Dires de Zeta: Swissair 111


Le long silence qui suivit l'affaire de l'explosion du Swissair 111 par une prétendue bombe aiguisa la curiosité du public plus que la bombe elle-même. La Swissair a la réputation bien méritée d'être l'une des compagnies les plus sûres. Comment une bombe aurait-elle pu être introduite, et pourquoi ce comportement bizarre de l'avion qui se trouva en difficulté quelques minutes avant l'explosion? La sécurité aéroportuaire, qui se charge aussi d'inspecter les équipes de maintenance, est spécialement formée à détecter la valise banale qui est susceptible de renfermer un paquet suspect. Les scanners, qui observent le langage du corps à travers le comportement suspect des passagers ou de l'équipage, couvrent tous les cas qui se peuvent couvrir sauf un petit pourcentage d'entre eux. Tout comme il y a peu de foyers qui peuvent résister aux cambriolages professionnels, les lignes aériennes ne peuvent rien non plus contre les professionnels, et il s'agissait d'un travail de professionnel.

Les personnes jouissant d'une protection rapprochée sont vulnérables lorsqu'elles se déplacent, et elles utilisent souvent les transports publics pour minimiser le risque. On ne peut pas tirer sur les avions, et donc se fondre dans la foule des passagers contenant des enfants, des enfants innocents, est aussi efficace qu'un véritable garde du corps. Ce stratagème marche quand il s'agit d'éviter de se faire tirer dessus par des individus doués de bonne conscience, mais il ne marche pas contre des assassins au cœur dur et froid. Etaient ciblées dans cet avion plusieurs personnes inconnues du grand public mais qui transportaient des documents secrets qu'ils menaçaient de rendre publics. Les spéculations vont bon train, car l'avion transportait du personnel de l'ONU, de riches arabes, et des agents du gouvernement. Aucun d'entre eux n'étaient ciblés, mais à l'inverse un petit groupe de financiers qui menaçaient de révéler une information qui ébranlerait la confiance accordée aux géants de la finance mondiale. Prononcer de telles vérités quand les marchés sont affaiblis équivaut à signer son arrêt de mort.